Harmonie de Blois

Friedrich GULDA (1930–2000) est un pianiste et compositeur autrichien. Il fut l’un des meilleurs pianistes de sa génération, avec comme caractéristique, un son clair et léger et une fidélité au texte qualifiée d’« objectivité ».
Sa carrière de pédagogue est elle aussi remarquable. GULDA est la personne qui a eu le plus d’influence sur Martha Argerich, l’une des plus grandes artistes des 60 dernières années.
Mais il est aussi une personnalité étrange et controversée. Il pouvait par exemple, lors de ses récitals, enchaîner un nocturne de Chopin avec un morceau de jazz de sa composition ou encore jeter des seaux d’eau de ses fenêtres à ses étudiants venus lui témoigner leur reconnaissance après un séminaire d’études.
En 1962, Friedrich GULDA renonce de manière définitive aux tournées et aux concerts traditionnels pour se livrer à la composition et donne au jazz une place
grandissante dans sa vie personnelle.
Dans son Concerto pour violoncelle, écrit en 1980, on retrouve son excentricité dans l’improbable variété d’atmosphères enchâssées dans des formes classiques. Il y oppose le violoncelle à un orchestre à vent renforcé d’une batterie, d’une guitare et d’une guitare électrique dans un style composite qui mêle rock (premier mouvement), musique de kermesse pour cuivres (finale), échos nostalgiques d’une Autriche sentimentale et une cadence de grande ampleur durant laquelle
l’interprète a la liberté d’improviser.

Violoncelle : Vincent DAGUET

Né en 1974, il commence le violoncelle à 9 ans et obtient plusieurs premiers prix de violoncelle aux CRD de Blois et CRR de Rueil-Malmaison entre 1993 et 1996.
Il poursuit une carrière de chambriste dans diverses formations , notamment au sein du duo Lusigando avec piano et parallèlement de nombreuses participations en orchestres (Radio- France) ainsi qu’en soliste.
Titulaire du DE et CA, il enseigne également au CRD de Blois et organise des stages de musique de chambre.
Depuis 2003, il est violoncelle solo de l’Ensemble Orchestral du Loir-et–Cher. C’est la 2^ème fois que l’Harmonie de Blois collabore avec lui. En effet, en 2003, l’harmonie interprétait Casanova de Johann DE MEIJ avec Vincent au violoncelle solo.

Les Jeux olympiques d’été de 1984, ont été célébrés du 28 juillet au 12 août 1984 à Los Angeles, aux États-Unis. Ces Jeux olympiques de 1984 furent marqués par le boycott d’une quinzaine de pays du bloc communiste, dont l’URSS, craignant pour leur sécurité mais également en réplique au boycott américain aux Jeux Olympiques de Moscou quatre ans plus tôt.
Dans ce contexte de guerre froide, les États-Unis se devaient de faire appel a un musicien emblématique pour en composer le thème officiel.
John WILLIAMS étant déjà un compositeur de musique de film célèbre, on fait naturellement appel à lui. C’est ainsi qu’il compose Olympic Fanfare and Theme. Récompensée par un Grammy Award, cette musique est aujourd’hui une des plus connues sur le sujet des Jeux olympiques.

Franz LISZT est un compositeur et pianiste hongrois. Outre l’apport considérable que LISZT a fait au piano en se révélant créateur de la technique moderne, ce qu’il a réalisé dans le domaine de la musique symphonique n’est pas moindre. En effet c’est lui qui va porter au point de perfection le poème symphonique en en fixant les principes théoriques.
L’œuvre musicale Les Préludes, op. S 97, est le troisième poème symphonique du compositeur entre 1845 et 1853. Ils seront créés le 23 février 1854 au théâtre de la Cour de Weimar sous la direction de LISZT lui-même. C’est le plus populaire de ses treize poèmes symphoniques. La partition est dédiée à sa compagne Carolyne de SAYN-WITTGENSTEIN. Elle serait ainsi partiellement fondée, selon un certain nombre d’analystes, sur Les Préludes, ode extraite des Nouvelles Méditations poétiques d’Alphonse De LAMARTINE.

Béla BARTÓK (1881-1945), compositeur hongrois est aussi l’un des pionniers de l’ethnomusicologie européenne. Dans ce domaine, l’œuvre de BARTÓK et de ses
collaborateurs est immense. Ils ont transcrit des milliers de mélodies d’Europe de l’Est dont 3700 mélodies hongroises et 3500 roumaines. Le travail de BARTÓK est surtout historique, comparatif et classificatoire.
Néanmoins ces mélodies l’ont largement inspiré pour composer ses Danses populaires roumaines.
Ces six pièces très courtes furent d’abord composées pour piano seul en 1915. Puis BARTÓK les a adaptées pour orchestre de chambre en 1917.

Les Indestructibles (The Incredibles) est un film d’animation en images de synthèse réalisé par les studios Pixar. Écrit et réalisé par Brad BIRD et coproduit par Walt Disney Pictures, il est sorti sur les écrans de cinéma en 2004.
Comme le film lui-même, la partition de Michael GIACCHINO pour Les
Indestructibles trouve le bon équilibre entre sérieux, humour et énergie. Cette musique pour orchestre de jazz est un hommage sincère à Lalo SCHIFRIN
(compositeur par exemple de la B.O. de Mission Impossible) et aux autres compositeurs des années 60 qui ont utilisé le jazz et l’exotisme pour donner à leurs
partitions une touche moderne.
Mais celle-ci possède en plus, un coté frais et branché qui lui donne un intérêt particulier. Il est d’ailleurs surprenant qu’il s’agisse de la première musique de film de GIACCHINO tant il en maîtrise tous les codes. Néanmoins la Bande originale peut être appréciée, indépendamment du film…